samedi 23 août 2014

Un métier mortel, vraiment ?

Alors voilà, ce soir je voudrais parler de métiers qu'on a l'habitude de dénigrer et qui sont pourtant vitaux (si je puis dire...) dans notre société.

Je veux parler des métiers du funéraire.

Eh oui, il faut bien en parler, même si l'idée d'évoquer la sujet "fin de vie" ne provoque la joie en personne.

Tout ça pour dire que j'ai postulé pour une offre dans le funéraire.
Franchement, je me suis posé mille fois la question de savoir si j'aurais le courage de postuler pour ce genre de métier qui, l'air de rien, est assez difficile.

C'est vrai, après tout, qui aime entendre parler de morts ? De cercueils ? Des nouveaux modèles d'épitaphes dispo sur le marché ?

Pourtant, je ne sais pas, ceci me fascine, moi.
Je veux dire, ce métier est héroïque à son niveau.
Il convient en effet d'être insensible ou du moins de le cacher devant la famille du défunt, afin de leur apporter le meilleur enterrement possible, même si c'est difficile, étant donné la situation.

Ce que j'aimerais donc critiquer ce soir, ce sont les préjugés liés aux métiers du funéraire.

Ce métier est un métier comme un autre. Il apporte de l'utilité aux personnes qui font appel au monde du funéraire, et de la dignité au défunt.

Alors, certes, ce n'est pas joyeux comme métier. Mais c'est mieux de se sentir utile que pas du tout.

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